Message de l'association KOURAJ à l'occasion de la Journée Internationale des Droits de la Femme
Le 08 Mars ne marque pas la fête de la femme ou la fête des femmes, au contraire, c’est la journée
internationale des droits de la femme. Une journée qui devrait être marque par les réflexions sur les
droits de la femme, sur comment promouvoir une société plus égale, plus équitable. L’on ne devrait pas
se contenter de dire Bonne fête a une femme en ce jour et ne poser aucune, ne prendre aucune
résolution. C’est inutile. Aujourd’hui les droits de la femme sont considérés comme droits de seconde
zone, ils sont ignorés, juges mois importantes pas primordiales ou inutiles.
Les femmes se trouvent aussi réduites à une catégorie bien définie, le sexe faible, vase fragile, une chose
inoffensive se devant d’être protéger. L’idée n’est pas de tomber dans des stéréotypes faciles pour
établir des théories bancales pour alimenter un match homme contre femme qui se pencherait dans un
sens ou dans un autre, non, l’idée est de montrer que la femme est complexe et de ce fait ne peut être
enfermée dans une catégorie.
La femme vient sur toutes les formes, les couleurs et de toutes les horizons. Ça fait un peu cliche mais il
faut toujours rappeler que toutes, qu’elle soit ouvrière, femme au foyer ou cadre d’institutions, de par
sa nature de femme, elle a les mêmes droits que tout le monde. Nous sommes parfois tentés de juger
une femme aussi sur son intelligence, sa beauté, la manière dont elle s’habille et ce sont parfois des
jugements instinctifs qui demandent un véritable processus de déconstruction. S’il y a un nouveau type
de jugement que l’on rencontre aujourd’hui, c’est celle se faisant sur la base du sexe.
J’ai bien dit sexe, car il existe une différence entre le sexe et le genre sur lequel il n’y pas besoin de
s’attarder dans cet article. L’orientation sexuelle des femmes est aussi parfois utilisée contre elles. Que
ce soit femme Hétérosexuelle, cisgenre ou LBT (Lesbienne, Bisexuelle, Transgenre), les droits ne
diffèrent pas. Pourquoi ? Parce que les droits de la femme font partie de ce que nous appelons plus
généralement les droits humains, et que tous les êtres humains naissent libre et égaux en droits.