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Note de sympathies aux familles et proches des victimes du séisme dans le grand Nord


Depuis après la terrible catastrophe du séisme de 2010 qui a frappé Port-au-Prince, le peuple haïtien vit dans une peur quotidienne à l’idée de revivre ce triste moment dont les blessures ne peuvent être cicatrisées. En effet, dans les medias nationaux et internationaux, des sismographes, des géologues, des géographes et des experts en études de catastrophes naturelles ne cessent de circuler les menaces qui pèsent sur notre République.

D’un autre côté, si le séisme du 12 janvier 2010 a causé tant de pertes en vie humaines et matérielles, la responsabilité revient à l’Etat haïtien qui n’a jamais pris le contrôle des constructions sur le sol haïtien. Nous construisons sans des normes parasismiques et catastrophiques, sans supervisions d’experts, n’importe où, sans étude du sol, d’une part. D’autres parts, l’éducation de la population n’a jamais été faite en matière de comportement à adopter lors d’un tremblement de terre. Plusieurs personnes ont disparues par manque d’informations sur le phénomène.

Aujourd’hui encore, huit ans après cette catastrophe, personne n’est étonnée de l’irresponsabilité de l’Etat qui continu de rester insouciant des problèmes que peuvent vivre la population. Certains travaux de construction continuent sans supervision d’experts. Et, malgré les alertes dans les autres villes du pays, aucunes dispositions n’ont été prises pour faire face aux catastrophes. Au contraire, nos dirigeants continuent de sombrer dans leur tissu de mensonges. Et comme pour les avilis de leur cumul de tromperie, la nature a jeté son dévolu sur les villes de Port-de-Paix et de Gros-Mornes avec des secousses de magnitude 5,9 qui a causé la mort à 14 personnes et une centaine de blessées (selon des sources officielles).

L’association KOURAJ déplore cette situation et apporte ses sympathies aux familles et proches des victimes. Dans sa mission de combattre pour le respect et la protection des droits humains, KOURAJ exige que réparation soit faite aux victimes et à leur famille. Nous continuerons de lutter et de faire pression sur nos dirigeants afin que la protection des citoyens et des citoyennes soit pour eux une obligation du premier degré au regard des principes des droits humains.

Charlot JEUDY

Président de l’association KOURAJ


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